Taxe de mouillage, Les sénateurs ont dit NON !

C’était en fin de semaine dernière au Palais du Luxembourg, dans le cadre de l’examen en seconde lecture de la loi NOTRe, la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République.

Ils reviennent ainsi sur un amendement du gouvernement adopté le 3 mars dernier par l’Assemblée nationale, amendement spécifique à la Corse qui prévoyait l’instauration d’une redevance  pour les plaisanciers mouillant au moins une nuit dans les aires marines protégées de l’île, à savoir les bouches de Bonifacio et la réserve de Scandola.

En attendant le retour du texte devant les députés, les sénateurs ont donc rejeté cet amendement. « C’est à la fois une mauvaise et une bonne nouvelle », explique Pierre Ghionga, le président de l’office de l’environnement de la Corse. « Une mauvaise nouvelle parce qu’encore une fois cette décision du sénat ne prend pas en compte la spécificité de la gestion des aires marines en Corse qui ont un coût important. Donc il nous faut des ressources financières et c’est un moyen d’augmenter ces ressources. Mais c’est aussi pour moi une bonne nouvelle, à titre personnel, parce que j’étais contre la taxe de mouillage. Je suis favorable à une taxe d’accès à la réserve, mouillage ou pas. J’espère que l’on pourra faire entendre notre voix et faire accepter l’idée que c’est une taxe d’accès aux réserves qui bénéficient d’un plan de gestion ambitieux et onéreux. J’espère la greffer au statut fiscal que nous demandons. Et j’espère que dans ce statut fiscal dérogatoire sera pris en compte l’accès aux réserves naturelles de Corse qui entrainera un droit de péage. »

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